Dans une interview au Huffington Post, Christine Lagarde, première femme directrice du FMI, rappelle que les inégalités femmes-hommes sont un frein à la croissance économique. Déjà en 2010 elle fustigeait l’excès de libido et de testostérone dans la Finance.
Christine Lagarde assume et réitère son engagement pour l’égalité femmes-hommes, chiffres à l’appui : « La participation des femmes à la société et l’économie peuvent faire augmenter le PNB, jusqu’à 23% dans le cas de l’Arabie saoudite ou de l’Inde, ou même de 3% dans celui des Etats-Unis (…)», a t-elle déclaré dans une interview exclusive accordée au Huffington Post québecois . Un « argument assez convaincant » estime-t-elle, en admettant pourtant ne pas pouvoir orienter les travaux du FMI vers des domaines qui ne sont pas prévus dans la charte. « Je pense que les questions d’inégalité sont fondamentales, mais nous devons y travailler dans le cadre de la mission du FMI ».
C’est donc dans ce cadre que la directrice du Fonds Monétaire International a publié deux rapports sur le lien entre les inégalités et la croissance économique. Le premier concluait que les inégalités freinaient la croissance, le second rapport « explique que redistribution et croissance ne sont pas nécessairement incompatibles. L’une des idées reçues voulait que la redistribution n’encourage pas la création d’entreprise ou les initiatives personnelles. Nos études ont démontré le contraire », affirme Christine Lagarde.
« Il m’arrive encore parfois de me demander si l’on ne prend pas mes recommandations un peu à la légère parce que je suis une femme » […]
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