L’étude 2019 de l’Observatoire Skema de la féminisation des entreprises, démontre l’efficacité de de la loi Cope-Zimmerman, qui a obligé les grandes entreprises ( plus de 500 salariés et chiffre d’affaires de plus de 50 millions d’euros) à respecter un quota d’au moins 40 % de femmes dans leur conseil d’administration à compter de l’année 2017 .
Portant sur les 60 plus grandes entreprises côtées en Bourse, c’est-à-dire le CAC40 et les vingt sociétés dont la valeur suit celle de l’indice boursier (CAC Next 20), l’étude montre que le taux moyen d’administratrices est de 40,18% en 2018.
En observant les 120 plus grandes entreprises françaises (SBF 120), la France affiche même un taux de 44% d’administratrices, ce qui la place au premier rang mondial.
Les bémols mis en avant par l’étude :
- Toutes les entreprises ne jouent pas le jeu, notamment celles domiciliées à l’étranger. Par exemple, Airbus, domiciliée au Pays-Bas, affiche un taux de 16,6%.
- En 2018, le CAC40 ne comptait qu’une seule femme présidente d’un conseil d’administration
- le conseil d’administration est la seule instance soumise à l’obligation de féminisation. Les comité de direction, qui assurent pourtant la véritable gestion opérationnelle des entreprises, restent donc très masculin, avec seulement 13, 69 % de femmes.
Vous pouvez retrouver l’étude ici : http://www.datapressepremium.com/rmdiff/2010544/EtudeObservatoireSkemaDeLaFeminisationDesEntreprisesVF2.pdf